Défauts entretien d’embauche : le top 9 à citer au cours d’un entretien
Si vous avez déjà eu un entretien d’embauche, vous connaissez sûrement la fameuse question « Citez-moi quelques-uns de vos défauts ? ». Mais si mentionner ses qualités est chose facile, parler en revanche de ses défauts et les argumenter n’est pas une évidence. Voici une liste de 9 de défauts entretien d’embauche que vous pouvez aborder lors d’un entretien d’embauche.
L’obstination
L’obstination comme défaut professionnel peut être recherchée par les recruteurs. Si vous mettez en avant votre ténacité, vous démontrez à l’employeur que vous savez faire preuve d’une motivation sans faille. En effet, l’obstination est aussi synonyme de persévérance, ce qui peut représenter un véritable avantage pour certains postes. Cela sous-entend que dans l’exercice de vos fonctions, vous ne risquez pas de baisser les bras face à un problème.
Cependant, en argumentant, veillez à préciser que vous ne vous acharnez pas inutilement. Vous devez faire comprendre au recruteur que vous êtes en mesure de lâcher prise lorsque l’espoir du succès n’est plus permis.
L’ambition
L’ambition est un défaut souvent mal perçu, surtout en France, car viser haut professionnellement a longtemps été de mauvais ton. Or, se déclarer ambitieux lors d’un entretien professionnel permet de se démarquer de façon positive. Cela indique au recruteur que vous avez confiance en vous, mais aussi que vous êtes dans une recherche constante d’amélioration et de développement.
Autrement dit, vous serez un moteur et non un frein pour l’entreprise. Cependant, vous devez vous montrer modéré au risque de passer pour un requin sans foi ni loi. Le but est de susciter, chez l’employeur, l’inspiration et l’envie de voir votre plein potentiel.
La timidité
Si vous êtes une personne réservée, le recruteur s’en rendra compte avant même que vous en parliez. Le mieux est donc d’assumer ce défaut qui, en fin de compte, peut s’avérer très utile. Pour un job de commercial par exemple, la timidité n’est pas vraiment un défaut. En effet, une personne réservée aura tendance à présenter les produits et les services de l’entreprise au lieu de se mettre en avant.
Outre cela, les personnes timides ne font pas de vague et s’adaptent facilement à des environnements de travail variés. Elles sont également réfléchies, calmes, agréables à côtoyer et surtout très observatrices.
Un fort caractère
Avoir un fort caractère ou une forte personnalité signifie que vous êtes en mesure de prendre le leadership d’une équipe ou d’un projet. Certes, c’est un défaut professionnel qui peut faire peur à certaines entreprises. Mais dans la réalité des faits, beaucoup d’employeurs sont séduits par ce type de caractère qui peut être une valeur ajoutée. Toutefois, lors de votre entretien, il vaut mieux préciser en quoi vous avez du caractère et comment il peut être utile à l’entreprise.
Par exemple, s’il s’agit d’une activité commerciale, vous pouvez dire que votre forte personnalité va vous permettre de prendre des risques. Cela sous-entend qu’au cours d’une négociation, vous pourriez faire preuve de courage et vous imposer.
L’impatience
De nos jours, ce qui compte le plus en entreprise est l’exécution d’une tâche. À cet effet, un candidat qui affirme être impatient peut s’avérer très utile. Car, cela prouve qu’il aime que les choses aillent vite, donc il est dans l’action et l’envie de réussir. Néanmoins, vous devez préciser au recruteur que votre impatience naturelle n’a rien à voir avec la précipitation.
Le but est de démontrer que votre point fort n’est pas une attitude attentiste et passive. Faites-leur comprendre que vous êtes dans le feu de l’action avec un enthousiasme débordant.
La franchise
La franchise est peut-être une qualité qui vous honore, mais vous devez obligatoirement la présenter comme un défaut face au recruteur. En effet, exprimer clairement ses opinions peut soit être source de conflit, soit un atout majeur. Pour ne pas tirer la sonnette d’alarme dans la tête de l’employeur, vous devez impérativement le rassurer. Expliquez-lui que votre franchise implique un certain courage et prouve que vous êtes digne de confiance.
Vous pouvez également ajouter que ce trait de caractère vous permet de fixer des règles claires. Cela vous permet donc de travailler sans ambiguïté et d’éviter les éventuels conflits.
Le bavardage
Même s’il ne s’agit pas vraiment d’un défaut, le bavardage peut créer des conflits si vous n’exécutez pas vos tâches. Ça peut également entraîner un choc des cultures. Mais, rassurez-vous, ce défaut professionnel indique au recruteur que vous êtes sociable et capable de vous adapter. Cela prouve aussi que vous n’avez pas de problème à solliciter l’avis des autres afin de trouver rapidement des solutions.
Avant de clôturer le sujet, insistez sur votre capacité d’écoute. C’est-à-dire que vous parlez beaucoup, mais vous aussi à l’écoute de vos pairs.
La méfiance
La méfiance est considérée comme un défaut professionnel, car elle peut être assimilée à :
- une faible capacité à prendre des risques ;
- un goût modéré des risques ;
- une incapacité à accepter toute forme de nouveauté.
Cependant, cela peut aussi signifier que vous ne laissez rien au hasard et que vous faites confiance à votre opinion. Vous ne vous laissez donc pas embobiner par des idées mensongères. Votre méfiance vous pousse à tout analyser et à prendre ainsi des décisions mûrement réfléchies.
La sensibilité
Bien qu’elle soit classée comme un défaut professionnel, la sensibilité dans le monde du travail peut être perçue comme une force. En effet, avoir naturellement de l’empathie est une faculté hors pair qui facilite la communication avec les collègues et les partenaires. D’ailleurs, les travailleurs émotifs sont connus pour être très efficaces dans les métiers créatifs.
Même si vous assumez vos émotions, veillez quand même à rassurer le recruteur sur votre capacité à les maîtriser en public. Insistez également sur le fait que vous ne vous laissez pas déborder par celles-ci.
En définitive, retenez, les défauts professionnels varient d’une personne à une autre. Le plus important est d’être honnête avec le recruteur et avec vous-même. N’essayez pas d’être parfait, car cela risque de paraître suspect aux yeux de l’employeur et de vous faire passer pour un candidat arrogant.
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