Il y a des jours où tout semble aller de travers… Quelle que soit la raison qui vous empêche de vous rendre au travail — que ce soit une fatigue soudaine ou une raison valable —, il est crucial de pouvoir justifier votre absence auprès de votre employeur. En l’absence de justification, vous risquez un licenciement pour faute simple. Alors, comment s’excuser ? Voici une liste d’excuses crédibles pour manquer le travail.

1.      La panne de réveil : l’excuse classique

Crédibilité : 30 %

« Mon réveil ne s’est pas déclenché. » C’est une excuse que vous avez probablement utilisée à plusieurs reprises auprès de votre supérieur. Qui n’a jamais oublié de régler son réveil la veille ? Bien que cette excuse puisse être entendue, il faut l’utiliser avec modération. Si elle devient fréquente, elle pourrait entraîner des réprimandes, voire un licenciement.

2.      Une fuite d’eau : l’excuse à usage unique

Crédibilité : 50 %

« Je ne peux pas venir aujourd’hui, il y a eu une fuite d’eau chez moi cette nuit et j’attends le plombier. » Cette excuse peut être jugée valable, mais attention à ne pas en abuser, au risque de passer pour quelqu’un d’inconstant ! De plus, cela ne vous empêche pas de travailler si votre poste le permet à distance. Si ce n’est pas possible, vous devrez envisager de poser un jour de congé ou de RTT.

3.      Un souci de transport : l’excuse joker

Crédibilité : 70 %

Si vous êtes bloqué par des problèmes de transports en commun (métro, RER, train, bus, tram…), pour des raisons hors de votre contrôle, vous ne pourrez pas vous rendre à votre lieu de travail. Heureusement, pour de nombreux postes, le télétravail est envisageable. Si cela ne fait pas partie de vos habitudes, vous devrez alors poser un jour de congé ou de RTT.

4.      Raisons médicales : l’excuse inattaquable

Crédibilité : 90 %

Il existe des maladies que personne ne souhaite contracter, et votre absence sera souvent encouragée pour éviter de contaminer vos collègues. Parmi les maladies à garder pour soi, on trouve la covid, la grippe, la gastro-entérite ou encore la varicelle. D’autres problèmes de santé, comme une migraine, une intoxication alimentaire ou un mal de dos, peuvent également nécessiter un arrêt.

Il est important de noter que pour justifier votre absence pour des raisons de santé, un certificat médical doit être fourni à votre employeur et à la Sécurité sociale dans les deux jours. Vous pourrez ainsi bénéficier d’indemnités journalières de la part de la CPAM après un délai de carence de trois jours.

À savoir : certaines conventions collectives suppriment ce délai, tandis que d’autres prévoient des « journées pour enfant malade ». Renseignez-vous auprès de votre service des ressources humaines.

5.      Les intempéries : l’excuse liée à l’environnement

Crédibilité : 90 %

Les phénomènes climatiques peuvent perturber votre routine professionnelle. Des tempêtes fréquentes, de fortes chutes de neige ou des inondations peuvent endommager le réseau de transports ou votre domicile, vous empêchant d’aller travailler. Dans ces cas, votre absence ne peut être sanctionnée par votre employeur, car il s’agit d’un cas de force majeure (imprévisible et irrésistible).

Cependant, il a le droit de déduire cette journée ou les heures de retard de votre salaire (sauf si votre convention collective stipule le contraire). Pour éviter toute perte de rémunération, il se peut qu’on vous propose le télétravail ou de comptabiliser l’absence sur vos congés payés ou RTT.

6.      Décès d’un proche : l’excuse incontournable

Crédibilité : 100 %

Si un décès survient dans votre famille ou votre entourage, votre supérieur comprendra sans difficulté votre absence et vous accordera, selon la proximité avec le défunt, le temps nécessaire pour vous remettre. D’un point de vue légal, vous devrez fournir un certificat de décès pour justifier cette absence, ce qui vous donnera droit à des jours d’absence.

Aucune ancienneté n’est requise pour bénéficier de ce congé spécifique. La durée de l’absence dépend de la relation entre vous et le défunt, et ces jours sont rémunérés comme s’ils avaient été travaillés.

À savoir : la loi fixe des durées minimales pour ces congés. Votre convention collective peut prévoir des durées plus longues.

7.      Abandon de poste : l’excuse juridique

Crédibilité : 100 %

Ne pas se présenter au travail sans raison valable et de façon répétée constitue un abandon de poste, qui est assimilé à une démission. Cela ne vous donnera droit à aucune indemnité (avant 2023, cela pouvait entraîner un licenciement, mais ce n’est plus le cas). L’abandon de poste ne doit pas être pris à la légère. Si vous envisagez de cesser de vous rendre au travail, il est important de bien réfléchir aux implications avant de prendre votre décision.

8.      Problème de garde d’enfants

Crédibilité : 70 %

« Je ne peux pas venir aujourd’hui, mon mode de garde habituel est tombé malade et je ne peux pas trouver de solution de rechange. » Cette excuse est généralement valable, surtout si vous avez des enfants en bas âge. Toutefois, il est préférable de ne pas l’utiliser trop fréquemment.

9.      Urgence familiale

Crédibilité : 80 %

« Je dois m’absenter en raison d’une situation familiale urgente qui nécessite ma présence. » Que ce soit pour aider un proche en difficulté ou gérer un problème à la maison, cette excuse est souvent considérée comme valable par les employeurs. Le travailleur doit donner des détails sans trop s’étendre pour maintenir la crédibilité.

10. Rendez-vous médical imprévu

Crédibilité : 90 %

« Je ne peux pas venir au travail aujourd’hui, car j’ai un rendez-vous médical imprévu. » Les problèmes de santé peuvent survenir à tout moment, et les employeurs comprennent généralement qu’un suivi médical peut être nécessaire. Il est important de notifier votre responsable dès que possible et, si possible, de fournir un justificatif.